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 [RP Hors Dofus] Waerjak, un barbare érudit.

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Enzyme

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MessageSujet: [RP Hors Dofus] Waerjak, un barbare érudit.   [RP Hors Dofus] Waerjak, un barbare érudit. Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 20:23

Voici un Rôle Play que j'essaie tant bien que mal d'élaborer, j'ai un peut de mal à lui donner un rapprochement avec Dofus, d'autant plus que j'ai écris ce RP à la première personne.
Waerjak se lit : « Oueurjak » / Tarnum se lit « Tarnoum ».


J'espère qu'il vous plaira. En attendant la prochaine partie, bonne lecture !



Nous passâmes une nuit comme les autres, à nous délecter de notre chasse du jour et à dormir à même le sol. Depuis toujours, nous errions dans le pays, sans jamais nous installer nulle part. Nous avions toujours vécu à la campagne et nous ne nous aventurions dans les villes que pour acheter de nouveaux livres. Mo père avait insisté pour que j’apprenne à lire la langue des humains, mais aussi celle des elfes, des nains, des minotaures et d'autres créatures.

Parfois, j'avais l'impression que plus j'en savais, moins j'étais un barbare. Mon peuple n'avais jamais eu besoin de toute cette histoire, cette philosophie, cette littérature !

Mon père adoptif en savait beaucoup plus que moi sur ces sujets, et en plus, je n'avais jamais rencontré un homme aussi fort et courageux que lui. J'avais combattu à ses côtés. Sur les champs de bataille, il ressemblais à un dieu de la guerre.

Ce matin là, quand nous entendîmes au loin les bruits d'une bataille, Tarnum et moi nous mîmes immédiatement en route, Voilà des années que nous prêtions main forte à ceux qui étaient dans le besoin, affrontant des envahisseurs ou traquant d'ambitieux seigneurs de guerre.

Mon père adoptif sortir l'épée qu'il portait dans son dos et se dirigea en direction du bruit. Il y avait malheureusement beaucoup de vent et le bruit avait été porté sur plusieurs kilomètres. Le temps d'arriver, tout était fini. Il n'y avais plus personne à sauver.

Le massacre avait eu lieu dans une petite dépression entre deux monticules couverts de forêt. Les assaillants s'étaient probablement cachés dans les arbres de part et d'autres d'un sentier naturel et avaient attendu que leurs proies arrivent en contrebas.

-Il y a plus de trente morts ! Gronda mon père adoptif.

Il s'agissait de barbares, dont la plupart étaient encore plus jeunes que moi, qui n'avait que vingt-trois ans.

-Celui-ci devait être leur chef. Lui dis-je en montrant le plus âgé. Tout autour de lui, des sillons creusés dans la terre montraient que les assaillants avaient traîné et emporté leurs morts.

-Celui-ci en a emporté cinq !

-C'est une belle mort, tu ne trouves pas Tarnum ?

Mon père adoptif avait toujours insisté pour que je l'appelle par son prénom. Je ne sais pas vraiment pourquoi, Je ne pouvais pourtant pas l'aimer moins que j'aurais aimé mon véritable père, quel qu'il fût.

-Mieux vaut éviter la mort, Waerjak ! Cet homme a peut-être péri en beauté, mais ici gisent trente-trois corps de barbares. Au moins huit autres cadavres ont étés emportés par leurs adversaires. Ce qui fait plus de quarante vies des perdues. Ajoute à cela les milliers qui ont péri lors du Bouleversement, la tempête de plusieurs ouragans. Dit Tarnum.

Nous passâmes le reste de la journée à enterrer les morts.

Aussi loin que je me souvienne, mon père avait toujours été obsédé par « notre peuple », les barbares . Leurs guerres le faisait souffrir et leur comportement monstrueux l'offusquait. J'avais constaté peu de temps auparavant que l'obsession de Tarnum était aussi devenue la mienne.
Je ne pouvais oublier ces garçons et ces hommes que j'avais vus morts, tués par leurs propre peuple. Selon Tarnum, les barbares étaient des sanguinaires depuis bien longtemps. Moi je pensais que le dernier roi babare, Kilgor, était responsable de la situation. Sa guerre démentielle contre le reste du monde avait coûté bien trop de vies, notamment la toute dernière, quand Kilgor finit lui aussi par mourir.

Pour aggraver les choses, lorsque les portails du nouveau monde s'ouvrirent, de nombreux barbares refusèrent de les franchir, Ils redoutaient ces portes magiques et préférèrent mourir plutôt que de s'en approcher. À présent, les barbares étaient dispersés dans ce nouveau monde. Le plus tragique est qu'ils étaient très peu nombreux. On aurait pu en tirer les leçons de nos erreurs et espérer qu'avec si peu de survivant, les barbares pourraient arrêter de s’entre tuer, mais les territoires avaient été divisés entre les seigneurs de guerre et les chefs, qui désiraient tous monter sur le trône barbare. Si ces luttes se poursuivaient, nous allions disparaître à tout jamais.

J'en avais discuté la veille avec Tarnum, tandis que nous creusions les tombes de ces malheureux guerriers. J'avais toujours pensé que Tarnum pouvais diriger notre peuple et devait devenir le roi des barbares. C'était un véritable sujet de discorde entre nous. Pourtant, si quelqu'un avait dû détrôner Kilgor, cela aurait dû être Tarnum. Mais mon père adoptif n'y songeait même pas. Il ne voulait même pas en entendre parler.
Alors il fallait trouver une solution.

-Pourquoi ne deviendrais-je pas le roi des barbares, dans ce cas ? Demandai-je.
Tarnum me regarda un long moment, on pouvais lire dans ses yeux qu'il était triste et distant.

-Pourquoi ? Pourquoi veux-tu devenir roi ? Me demanda-t-il.

-Parce que tu refuses de l'être.

-C'est tout ?

-Il faut bien que quelqu'un se charge de notre façon d'être, sinon nous disparaîtrons avant la prochaine génération.

-Comment comptes-te t'y prendre ?
Me demanda Tarnum.
Je pus deviner au ton de sa voix qu'il attendais impatiemment ma réponse tout en la redoutant. Tarnum ne posait jamais de questions au hasard. C'est pourquoi je réfléchis longuement avant de répondre.

-Je ne peux pas me contenter de conquérir notre peuple, bien que la bataille soit inévitable, tôt ou tard. Non, pour changer notre peuple, il me faut d'abord les convaincre de la NECESITE de ce changement !

Tarnum dégaina son épée, et me la mit entre les mains.

-Rassemble notre peuple, Waerjak ! Dit-il.

Quelques jours s'ensuivirent après cette discussion, puis sur la route, nous remarquions à quelques kilomètres au loin, une imposante structure.

-Kilmar. Annonça Tarnum.

Nous fûmes très bien accueillis par le peuple de Kilmar, qui se montra toutefois méfiant quand j'annonçais qu'il y avait un moyen de changer la vie de tout les barbares.

-Les lois de Kilgor ont l'avantage de faire de nous de grands guerriers. Dit leur chef.

-Il n'est pas question de renoncer à nos compétences de combattants. Insistai-je. Mais sous le règne de Kilgor, les guerriers obtiennent tout ce qu'ils veulent, même de notre propre peuple. Moi ce que je veux, ce sont des guerriers ayant le sens de l'honneur, des hommes qui protègent leur peuple, sans les exploiter !

-Je ne suis toujours pas convaincu. Tom le Braillard et ses pirates nous ont encore attaqués la semaine dernière. Ils nous ont dérobés notre charrette d'or et la situation aurait sans doute dégénéré sans l'intervention de nos courageux guerriers !


Je voyais bien qu'ils campaient sur leurs positions, et je devais trouver un moyen de leur prouver que j'avais raison.

En repartant, c'est à la périphérie de la ville que je pus constater les premiers signes de leurs difficultés financières. Les habitants de Kilmar n'avaient pas révélé que sans leur charrette d'or, ils n'allaient pas tarder à beaucoup souffrir. Je ne pouvais malheureusement rien pour eux.

-Je me demande s'ils seraient du même avis si d'honorables guerriers comme nous ramenaient leurs charrette d'or ?
Je souris. Mon père adoptif savait toujours ce qu'il y avait à faire.

Nous partîmes donc vers la mer, et pris le bateau en suivant les indications données par le barbare qui nous a aimablement loué le bateau pour dix pièces d'or.

Après avoir passé plusieurs grandes îles qui auraient pu faire un bon repère pour des pirates, Tarnum me suggéra de passer au crible la petite île sur notre droite. Selon lui, les pirates étaient plutôt attirés par les endroits reculés. Thorlak, le barbare qui nous avait loué le bateau et qui le dirigeait, leva les voiles au beau milieu de la nuit pour que personne ne soupçonne notre approche ; Nous arrivâmes à l'aube et nous mîmes en marche vers l'intérieur des terres. C'est là que nous tombâmes sur le campement de Tom le Braillard.

Cela me démangeait de les attaquer en plein sommeil. Tom le Braillard et ses voyous étaient des meurtriers et des violeurs. Ils ne méritaient que ce qu'ils auraient, mais après un tel acte, je n'oserais plus me regarder dans un miroir.

Je pense que Tarnum remarqua que j'étais tourmenté, car il me dit : « S'il était à ta place, Tom le Braillard te trancherais la gorge au beau milieu de tes rêves. »

Je ne voulais pas devenir comme Tom le Braillard, c'est pourquoi je choisis de laisser sa chance au pirate. Je soufflais trois fois dans mon cor et me mis à crier : « Rendez-nous la charrette d'or, livrez-nous Tom le Braillard, et vous serez tous épargnés ! »

Bien entendu, les pirates choisirent de se battre.

Ils étaient une quinzaine au total, Tom le Braillard était derrière eux et attendais que ses acolytes nous tue et nous dépouille ensuite.
Tarnum attendais patiemment la ruée de pirate qui dévalais la dune de sable, il regarda le ciel étoilé, tout en dégainant lentement son épée de son fourreau dorsal, et quand le premier pirate arriva à 10 mètres de lui, Tarnum évita en se baissant, la dague que le pirate avais lancé, et en profita pour lui faucher les jambes de son épée.
Les autres arrivèrent tous en même temps, Tarnum se fondit dans la masse et moi je me battais avec les pirates qui s'étaient détachés du groupe, au final, Tarnum en abatis onze, moi trois et Thorlak un, qui avait contourné la bataille pour aller dérober le bateau.
Tom le Braillard couché, scrutais au loin, la plage éclairée par la lune où la bataille s'était déroulée.

-Va le chercher. Dit Tarnum. Je reste ici pour l'empêcher de prendre la poudre d'escampette avec un bateau, l'île est petite, tu n'aura aucun mal.

Je me mis donc à avancer en grimpant la dune, Tom s'était soudainement relevé, et se mis à s'enfuir à l'opposé de l'île, j’accélérais donc le pas, voulant en finir vite.

Quelques minutes après, j'avais réussi à coincer Tom dans une petite péninsule, à 50 mètres de moi, il se mit à genoux.

-Pitié laissez moi en vie ! La charrette est dans l'oasis derrière la dune de sable à gauche des embarcations !

Il semblais sincère, mais un pirate reste un pirate, je continua donc d'avancer lentement.

-Que faites-vous ?! Je vous ai dit où est la charrette ! Dit Tom horrifié en me voyant dégainer mon épée.

-Tu a assez abusé des barbares Tom. Dis-je d'un ton calme, mais froid.

Sans répondre et sans donner un signe quelconque d'avertissement, Tom se releva d'un coup et lança 1, 2, 3 poignards à 15 mètres de moi, je n'eus aucun mal à les éviter et continua mon avancée comme si de rien n'était.
Tom le Braillard se rua sur moi, deux dagues aux mains, je fis un bon sur le côté droit, dans son élan, pensant m'atteindre, Tom ne fit que trébucher la tête la première dans le sable.

Étai-ce une ruse ou non, je n'en avais pas la moindre idée, aussi, je m'approcha de ses jambes avec méfiance et le tira en arrière, Tom n'eut aucune réaction, c'est pourquoi, pour le remuer un peu, je lui planta une de ses dagues dans un mollet, le pirate ne réagissait toujours pas, et en le retournant sur le dos, je vis un scorpion noir se dandiner en essayant tant bien que mal de se dégager de ces cheveux hirsutes.
Tom était tombé sur le scorpion, qui l'avais piqué.
Je me releva et me rendis à l'embarcadère où Tarnum m'attendais, laissant le cadavre inerte de Tom le Braillard.

-Bien joué Waerjak. Dit Tarnum en me voyant arriver

Ne voulant pas trop m'attarder sur les détails, je ne lui expliqua pas le petit duel entre moi et Tom.

-La charrette est dans l'oasis derrière la dune de sable là. Dis-je en pointant la dune du doigt.

-Allons y.


Nous reprîmes la route que le lendemain et arrivâmes à Kilmar quand le soleil était haut dans le ciel.

Le peuple de Kilmar m'acclama lorsque je m'approchais de la ville avec la charrette d'or.

-Comment avez vous fait ?! Me demanda le chef.

-Nous nous en sommes emparés et nous avons au passage réglé son compte à Tom le Braillard et quelques un de ses acolytes
. Répondis-je fermement.

-Époustouflant ! Vous devez être de très grands guerriers !

-Ce n'est pas parce que nous combattons au nom de l'honneur et de l'amour de notre peuple que nous sommes moins courageux que les autres.
Répondis Tarnum.

Et moi d'ajouter: « Croyez-vous que votre souffrance aurais affecté Kilgor ? Certainement pas. Et à supposer qu'il se soit emparé de la charrette d'or de Tom le Braillard, croyez-vous qu'il vous l'aurait rendue ensuite ? »

Après un échange de regards, le peuple de Kilmar se rendit à l'évidence.

-Non, Kilgor aurait tout gardé pour lui. Dit le chef. Puis il me prit la main.

-Il y a peut-être quelque chose de vrai dans votre discours sur la communauté. Venez et dites-nous en un peut plus !

Fin de la première partie.
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