Merci à Maddy pour ce magnifique dessin de mon personnage.Infos IG/RP Nom du perso : Volke
Classe et Niveau: Iop de cercle 155, à dominante Terre. Bi-élément Terre/Feu.
Métiers et niveaux (1, 2, 3) : Mineur de niveau 91, je monte parallèlement Bucheron mais pour l'instant le niveau est trop bas pour être intéressant (niveau 27). A long terme je voudrais devenir forgeron (je ne sais pas encore de quoi).
Alignement : Anciennement brakmarien, actuellement neutre, en effet j'ai fait une pause dans le jeu durant un peu plus d'un mois, et du coup je m'était désaligné.
Equipements : Actuellement je porte fièrement la panoplie du Chene Mou, sauf la coiffe que je n'ai pas encore, en attendant j'ai donc mon Solomonk.
Et mon fidèle Gelano à l'index de ma main gauche.
Est-ce ton personnage principal ? Oui.
Histoire (de votre personnage) : (c'est le moment de montrer vos talents en RôlePlay, cette partie rp est obligatoire si vous voulez que votre candidature soit prise en compte)
"J'en ai assez d'attendre, je part devant". Ce furent les dernières paroles que prononça Wendel avant de s'enfoncer seul dans les profondeurs du Sanctuaire des Dragoeufs. Wendel ne craignait ni la souffrance ni la mort. Il avait la démarche chancelante, et son corps était éternellement recouvert de sang, le sang de ses victimes, ainsi que le sien. Quiconque ne le connaissant pas aurai essayé de le dépouiller de ses quelques kamas tant il inspirait le mépris et avait l'allure chétive. Le bras gauche à moitié atrophié et arborant une large plaie sur son torse nu, il paraissait si faible qu'on se demandait ou il trouvait la force de soulever sa lourde épée. Et pourtant ce Sacrieur était le plus puissant et le plus craint des quatre cauchemars, c'était Wendel le damné.
Fargus, Léane et Sénanque le regardèrent s'éloigner, ils auraient voulu le retenir, mais ils savaient que tout effort aurait été vain. Nul ne pouvait raisonner Wendel et encore moins le forcer à s'arrêter. Ainsi le Sacrieur laissa les trois autres cauchemars derrière lui. Ceux ci ne tardèrent pas à entendre le bruit sourd des coups d'épée s'abattant sur la chaire écaillée des Dragoss et les cris furieux de celui qui les assénaient. Oh ses cris, ils ne les connaissaient que trop bien, et même eux, Fargus le souillé, Leane la Rose Noire, et Sénanque l'innommable, les trois autres cauchemars, ne pouvaient s'empêcher de frémir lorsqu'ils les entendaient, ils respectaient Wendel autant qu'ils le craignaient. Il était leur compagnon, leur frère d'arme, mais aussi leur plus grande peur.
Contrairement à Wendel, Fargus avait l'allure d'un brave, sa musculature faisait trembler tous ceux qu'il croisait, les gens sortaient des tavernes lorsque lui y entrait, et bon nombre de femmes aimaient se frotter contre son corps ou caresser sa toison rougeoyante. Autrefois ce Sadida vivait en harmonie avec la nature, comme tous ceux de son peuple, il avait tout pour devenir un fier protecteur de la forêt. Mais on ne peux luter contre son instinct... Plus que tout autre chose, il aimait la débauche. Ne me demandez pas comment il s'était retrouvé à servir dans la milice de Brakmar, mais personne ne doutait qu'il y avait sa place. Quand à son surnom, Fargus le souillé, nul autre que lui n'aurait su mieux le porter. Malgré son corps robuste et son allure massive, tout en lui était dépravé, les poupées qu'il invoquait étaient déchirées et même les arbres qu'il faisait pousser étaient fanés, ou morts.
Sénanque quand à lui, était le plus mystérieux des quatre cauchemars, rares étaient ceux qui connaissaient son nom, il était discret, sournois, perfide, et avide d'argent. On aurait pu chercher des informations sur lui toute une vie durant, et mourir sans même savoir d'où il venait. La seule certitude qu'on pouvait avoir sur lui, c'est qu'il n'aurait pas hésité à enfoncé le tranchant de sa lourde pelle dans la chaire encore chaude d'un de ses compagnons, si ceci lui avait rapporté quelques kamas. Oh non détrompez vous, cet Enutrof ne cherchait pas de trésors. Il aimait l'or, certes, mais il aimait l'or sale. Il préférait cent fois faire les poches des cadavres sur un champ de bataille, plutôt que de creuser des trous en quête de coffres. On le surnommait l'innommable, en partie parce que son nom était méconnu du commun des mortels, mais surtout parce que sa présence dans une quelconque taverne, impliquait inévitablement un massacre d'un violence, et c'est le mot, innommable. On ne connaissait pas son âge, mais son visage que le temps avait flétri, trahissait de longues années de vie, desquelles il avait acquis une grande expérience du combat. Les rares trous qu'il avait creusé au cours de sa misérable existence, étaient pour y enterrer les cadavres de quelques héros bontariens qu'il aurait défait.
Parmi les quatre cauchemars, il y avait une femme, Léane la Rose Noire. Elle aurait pu tout entreprendre, sans jamais échouer, elle n'avait rien a envier aux charmes des écaflipettes, car la beauté de cette jeune iopette faisait rougir la déesse Eniripsa elle même. Elle excellait dans le maniement de l'épée, mais aurait su tuer avec n'importe quelle arme. Ses formes étaient aussi généreuses que les coups de son épée, son sourire enjoueur aurait rendu fou le plus rustre des hommes, mais c'était un sourire meurtrier et ceux qui s'y plongeaient, plongeaient dans le gouffre d'une mort certaine. Car si elle est magnifique, et si son odeur enivre les narines, la rose a des piquants. Et les piquants de celle ci, n'étaient pas des moindres. Dès son plus jeune âge Léane obsédait tous les garçons, à tel point que sa beauté lui valu la haine et la jalousie de ses semblables, qui la traitèrent de telle sorte qu'elle fini par toutes les tuer. Engagée dans le cercle vicieux du meurtre, Léane fleure du printemps, devint un monstre, la Rose Rouge devint Noire, sombre et ténébreuse, mais toujours magnifique. Elle rejoignit les rangs de la milice de Brakmar car c'était le seul endroit où l'on ne lui tiendrait pas rigueur de ses crimes passés. Son talent naturel pour le combat lui permit de devenir le quatrième cauchemar.
Tels étaient les quatre cauchemars, élite de la milice de Brakmar, ne recevant d'ordre de personne, Oto Mustam lui même n'avait qu'un contrôle partiel sur eux. Sans parler de Wendel, qui était tout simplement, incontrôlable.
Ce jour là, les quatre devaient défaire le terrible Crocabulia, et déposer sa dépouille devant les portes de Bonta, afin de montrer aux anges ce qui les attendait et glaive qui planait au dessus de leur citer. Il semblait évident que les raisons pour lesquelles les quatre avaient accepter étaient l'argent, ainsi que l'opportunité de massacrer quelques anges.
Mais les choses se déroulèrent différemment...
Léane avait essayer de le dissimuler aussi longtemps que possible, mais à ce jour elle ne le pouvait plus. Elle attendait un enfant, mais malgré ce poids, elle combattait toujours avec vigueur. Parmi tous les hommes de Brakmar qui rêvaient de partager sa couche, Fargus était loin devant, pourtant pas une fois, il n'avait pu la toucher. L'enfant que portait la Rose Noire, était celui de Wendel. Et cela, Fargus l'avait comprit.
Ce jour là, devant le Sanctuaire, les trois n'étaient pas entrer, car ils avaient ordre d'attendre une jeune recrue brakmarienne, afin de prendre celle ci en apprentissage. Wendel avait ignorer cet ordre, mais cela n'avait rien d'inhabituel en soi.
Le temps passait et toujours rien. Les bruits de combats et les cris incessants qui émanaient du donjon s'éloignaient de plus en plus, mais ne s'estompaient pas.
Sénanque ne s'ennuyait pas, le temps était son ami, il aurait pu passer sa vie à compter son or. Quand à Léane, elle était plus préoccupée par l'enfant qui bougeait dans son ventre que par le fil des événements. Elle aimait Wendel, cela rendait Fargus complètement fou car il ne pouvait comprendre qu'on se refuse à lui et qu'on s'adonne à un être d'apparence aussi fébrile que l'était Wendel. Léane aimait Wendel, et elle allait être mère. Mais elle était la Rose Noire, elle était l'une des quatre. Être une mère tendre et aimante, lui était prohibé, et elle savait que Wendel n'aurait cure de cet enfant.
Les heures passèrent, puis le silence se fit...
"Voilà des heures que nous attendons ici, il est trop tard maintenant, il n'y a plus rien à attendre. Et si çà continue, Wendel va tuer tous les Dragoss avant que nous le rejoignions. Restez ici, moi je vais rattraper ce chien de Wendel". Balança Fargus en agitant son baton, puis il s'enfonça à son tour dans le Sanctuaire. La lueur de sa barbe rouge s'éloigna peu à peu, puis disparu.
Plus il avançait et plus il enrageait, il ne trouvait sur sa route que des monceaux de cadavres, Dragoss et Dragoeufs aux membres éparpillés sur les carreaux du Donjon, marres de sang dans lesquelles flottaient encore quelques coquilles explosives. Tout n'était que ruine et dévastation. Wendel était un montre, Wendel était le premier des quatre, Wendel avait eu Léane. Wendel devait mourir.
A la fin de sa course effrénée, Fargus se trouva nez à nez avec le Sacrieur à l'allure chétive. Son visage et aussi dure qu'à son habitude, mais tout le reste de son corps, semblait sur le point de s'écrouler. Il était avachi sur la dépouille fumante de Crocabulia, c'était impossible... Comment avait-il pu? Ce fut trop pour Fargus.
Feignant de l'aider à se relever, le souillé attrapa Wendel par la main et le jeta violemment à terre. En temps normal ce choc aurait déchainé la fureur du Sacrieur, qui aurait alors transpercé son opposant d'une bonne dizaine de coups avant même que celui-ci en eu porté un seul. Mais démembrer un par un chaque Dragoss du Sanctuaire, pour ensuite vaincre Crocabulia, n'était pas tache facile. Wendel trouva la force d'esquiver le coup que Fargus tenta de lui asséner, mais il ne pu que lui trancher le bras gauche dans un ultime effort, avant de s'écrouler, sous le poids du bâton du puissant Sadida. Wendel le damné n'était plus que poussière.
Fargus avait perdu un bras, mais il s'en remettrait, il se voyait déjà passant sur le corps dénudé de Léane, ou récupérant tous les honneurs de la victoire sur Crocabulia, il savait déjà ce qu'il allait dire aux autres. Il invoqua une gonflable pour guérir partiellement sa blessure le temps de rejoindre la sortie, puis il s'empressa de quitter le Donjon, en n'oubliant pas de jeter le corps du Sacrieur dans une des profondes fausses qui ornait les salles du Donjon, de trancher la tête de Crocabulia qu'il prit sur son épaule et de ramener avec lui l'épée de feu le damné.
Mais à sa grande surprise, lorsqu'il atteint la sortie, il retrouva bien Sénanque et Léane, mais ils n'étaient pas seuls.
La recrue qu'ils avaient tant attendu les avait rejoint, seulement...
Ce sram du nom de Xende les avait vendu pour quelques kamas, il avait trahit Brakmar, et avait mené un bataillon d'Anges avec lui.
Fargus vit les cadavres de quelques anges, la Rose et l'Innommable c'étaient bien battu, mais leurs adversaires étaient trop nombreux. Le Sadida à la barbe chatoyante se battit autant que possible, l'idée d'avoir tuer et trahi pour rien ne le dérangeait pas, après tout on l'appelait Fargus le Souillé. Non ce qui lui hotta toute volonté de combattre fut de comprendre qu'il allait mourir, avant même d'avoir pu toucher le fruit de tous ses désirs, la peau blanche et soyeuse de Léane.
Les Anges massacrèrent Fargus, remirent une jolie somme de Kamas à Xende le traire, et le laissère partir. Des Brakamarien auraient aussi tuer le traitre et n'auraient pas fait de prisonniers, mais les Bontariens agirent tout autrement.
Ils ramenèrent Léane et Sénanque à Bonta, où ils furent juger, puis condamner à mort.
Deux jours avant leur exécution, Léane accoucha dans d'affreuses conditions, enchainée au fond d'un cachot, avec pour seule sage femme, les rats dégoutants de Bonta.
Voulant épargner une vie de souffrance à son enfant, elle entreprit de lui ôter la vie, mais elle n'en trouva pas la force, elle était sombre, elle était ténébreuse, elle avait tué, pillé, volé, trahi, mais c'était une mère, et elle ne pouvait se résoudre à tuer son enfant. Saisissant un cailloux un peu tranchant, elle écrit sur la chaire du petit, dans le coin supérieur droit de son torse et en lettre de sang
"Volke". Le nouveau né hurla à la mort, ce qui attira l'attention des gardes. Pensant que Léane s'apprêtait à tuer son enfant, ils lui tranchèrent la gorge.
Deux jours plus tard, Sénanque pendait au bout d'une corde, en plein milieu de la place publique de Bonta, des gens passaient devant son corps, parlaient de la pluie et du beau temps, se proposaient pour aller chasser le Meulou ou encore le Bouftou Royal. La vie suivait son cours, et personne ne prêtait attention ni aux événements que je viens de vous compter, ni au corps du vieil Enutrof chancelant au bout de sa corde.
Il fut décidé que l'enfant serait épargné, mais que sa naissance était trop malsaine pour qu'il soit élevé à Bonta. On l'amena aux portes de la ville et on l'y laissa. Agissant ainsi, les hauts dignitaires Bontariens se lavaient de tout acte meurtrier sur un nouveau né, tout en se délestant de toute responsabilité. Ils étaient certains d'avoir agit au mieux.
Le petit se retrouva entre les mains de la créature la plus inattendue qui soit: un Pandawa. En effet, ce jour là un jeune Pandawa de la tribu Sandanwa était venu dans le bois de Litneg pour y couper quelques arbres et abattre dans la foulée un ou deux Trools. Oxydo de son nom, il était né sur la petite île de Pandawa et avait jusqu'alors mené une vie paisible, ses activités se restreignaient à son métier de bucheron, son entrainement au maniement de la hache et à l'art du Pandawushu, et bien sur à la dégustation de bière et de Pandalpis, boisson typique de son île natale et qu'il chérissait plus que tout, les Pandawas ayant par nature un penchant très affirmé pour l'alcool.
C'est en allant vendre ses planches de merisiers à Bonta qu'Oxydo tomba nez à nez avec le petit.
Pour quelles raisons décida-t-il de l'emmener avec lui? Nul ne le sait, chacun agit parfois sous les ordres de quelques impulsions indescriptibles et incompréhensibles... Le fait est qu'Oxydo prit l'enfant avec lui, et le ramena à Pandala. Certains appelleront ça le Hasard... D'autres le Destin.
Se fiant à la blaissure encore sanglante sur le torse du petit, il le baptisa Volke, et l'éleva comme son fils.
Mais avec une telle histoire, les parents qui sont les siens, la naissance qui est la sienne, et un tel sang dans ses veines, Volke se contentera-t-il d'une vie simple et paisible parmi les Pandawa du Clan Sandanwa? Découvrira-t-il un jour l'histoire de sa naissance? Aura-t-il l'occasion de croiser Xende le traitre au cours d'une de ses aventures?
Malgré les apparences, le Destin du petit Volke reste plus l'incertain; et si l'aube de ses jours fût rouge, ce qui est devant lui sera peut être plus sombre encore...